Le 12 janvier 1960, les paras bouclent la région de Beni-Dracene. Les colonnes progressent au prix de mille difficultés dans un terrain très escarpé, balayé par une violente tempête de neige. Plusieurs hommes éprouvés par le froid manifestent des signes de fatigue extrême. Un para s'écroule et ses camarades le porteront dans la tourmente jusqu'au bivouac où le médecin, malgré tous ses efforts, constate le décès.

Le 6° RPIMa droppe le djebel. Les unités du "6" sont engagées dans une succession vertigineuse d'opérations.

Début juin, le 6° RPIMa bascule sur le secteur El-Millia - oued Smendou.

Du 9 au 17 juin, il quadrille la région des les monts du Hodna.

Le 18, il participe dans les Aurès à l'opération FLEURUS.

A cette époque, les bandes de l'ALN sont réduites à une quinzaine d'hommes. Dans les djebels, les paras rencontrent fort peu de monde, parfois un rebelle qui fuit est abattu, souvent des caches vides ou faiblement approvisionnées, des cadavres aussi, blessés morts par faute de soins. Quelquefois des blessés au régiment, souvent par accident, rarement des morts.

Le 5 octobre, c'est de nouveau les Aurès au sein de la 1O° DP avec l'opération ARIEGE dans le Sud constantinois.

Le 6, les paras se heurtent à une position fortement tenue par les rebelles. L'assaut est meurtrier. Les fells se défendent au corps à corps. Ici se bat entre autre le sous-lieutenant Félix Malloum, qui sera plus tard président de la République tchadienne.

En décembre, le 6° RPIMa passe dans le Nord constantinois pour l'opération BRIVE.

Les opérations diminuent d'intensité, un clima "guerre civile" règne en Algérie.

En avril 1961, le 6° RPIMA en opération dans la région de Djidjelli.

En quelques opérations, un séjour sur la frontière algéro-tunisienne et l'opération GERBOISE dans le secteur Abid.

Le 14 juin 1961, c'est la fin de l'engagement opérationnel du 6° RPIM en Algérie. Une époque se termine.

Les 6 et 7 juin 1961, le régiment embarque pour la métropole.